Nous savons tous que la cuisine regorge de germes et de bactéries. Ce que l'on ignore souvent, c'est que nos planches à découper constituent un terrain idéal pour leur prolifération ! Voici les gestes simples à adopter pour garantir une sécurité alimentaire optimale.
Planche à découper : une source de contamination
En matière de préparation culinaire, l'utilisation d'une planche à découper est incontournable. Qu'il s'agisse de couper de la viande, de préparer des légumes ou de lever des filets de poisson, cet ustensile est polyvalent. Cependant, un simple coup d'éponge ne suffit pas à éliminer les bactéries. Pour réduire le risque de contamination croisée entre aliments, il est recommandé d'utiliser plusieurs planches, idéalement codées par couleur : rouge pour la viande, vert pour les légumes, orange pour les fruits et bleu pour le poisson. Ainsi, vous préviendrez le transfert de bactéries, surtout entre les aliments crus d'origine animale et végétale.
Les matériaux de planches à découper : que choisir ?
Le choix du matériau est crucial pour garantir l'hygiène. Voici un aperçu des différentes options :
- Bois : Considéré comme le meilleur choix, le bois, bien qu'il soit poreux, peut absorber les microbes qui meurent avec le temps. Optez pour du hêtre ou du bambou pour une option écologique.
- Plastique : Pratique et économique, mais souvent moins hygiénique. Si vous le choisissez, privilégiez le PVC ou le PEHD, qui sont non poreux et résistants.
- Marbre et verre : Bien que faciles à nettoyer et résistants aux rayures, ces matériaux lisses favorisent la propagation des bactéries sur leur surface.
Nettoyer sa planche à découper
Évitez les mauvaises pratiques comme le lavage au lave-vaisselle. Le nettoyage à la main est de mise ; utilisez un mélange de gros sel et de citron ou de vinaigre blanc et de bicarbonate de soude pour désinfecter. L'eau de javel est à proscrire pour l'usage alimentaire. Une fois nettoyée, laissez sécher à l'air libre sans utiliser de torchon, qui pourrait également transmettre des microbes.







